Entre 125 000 (selon la police) et 400 000 personnes (selon les organisateurs) ont défilé à Paris, dimanche 27 janvier, pour défendre le projet de loi sur le "mariage pour tous".
Le rassemblement était bien plus important que celui du 16 décembre, la
mobilisation des "anti", il y a deux semaines, ayant fortement motivé
les partisans du projet. "On confond mariage civil et religieux"
Michel, Henri et Sophie sont venus spécialement de Lyon : "on est arrivés vendredi soir, on en a profité quand même pour passer un week-end à Paris", rigole Michel. Accoudés au rebord du Pont-Marie, à regarder défiler les manifestants entre l'île Saint-Louis et la rive droite, ils sont venus profiter de l'événement, tout comme de la capitale. "Après l'ampleur de la manifestation des 'anti', on ne pouvait pas rater ce rendez-vous." Michel et Henri sont en couple, n'envisagent pas de se marier, mais souhaitent avoir le choix. "Les arguments contre le projet de loi sont souvent hors sujet, peste Michel. On
confond mariage civil et religieux. On nous dit qu'on dispose déjà du
pacs. Mais j'ai été pacsé pendant de nombreuses années à une personne
qui est décédée. Je connais donc bien les limites du pacs en termes de
protection juridique." "Manifester pour d'autres que nous" "On n'avait pas manifesté depuis nos 18 ans. On en a le double aujourd'hui, mais on se devait d'être là", racontent, enthousiastes, Hélène, Florence et Gaëtan. Florence et Gaëtan sont venus avec leur fille de 4 mois. "Je serai heureuse de parler de cette manifestation avec ma fille, quand elle sera grande, lui expliquer les raisons de notre présence, explique Florence, choquée que des gens aient manifesté en si grand nombre contre l'extension de droits qui n'ôtent rien à personne". Hélène, elle, est venue sans son fils âgé d'un an, mais en pensant à lui. "Je veux qu'il grandisse dans une société d'égalité. Je ne suis pas homosexuelle, mais plusieurs de mes amis le sont. C'est important aussi de se mobiliser pour d'autres que nous. C'est une belle preuve de solidarité. En sortant du métro un peu plus tôt pour rejoindre la manif', j'en ai eu les larmes aux yeux."
L'ambassadeur
des États-Unis en Libye a été tué mardi dans les violences
anti-américaines déclenchées à la suite d'un film jugé blasphématoire.
Le département d'État américain n'a pas confirmé l'information. Trois
autres employés de l'ambassade auraient également trouvé la mort dans
l'attaque.
Un long métrage jugé offensant envers le prophète Mahomet a
déclenché des violences contre les autorités américaines, mardi, en
Égypte et en Libye. Un employé du consulat américain à Benghazi a trouvé
la mort.
Il s’intitule "Innocence of Muslims", (L'Innocence des musulmans"). Ce
long métrage produit par un promoteur immobilier Israélo-Américain a
provoqué, mardi, jour anniversaire des attentats du 11 septembre, un
déchainement de violences contre des représentations diplomatiques
américaines en Libye et en Égypte.
À Benghazi, dans l’Est libyen, un fonctionnaire américain a été tué
mardi soir et un autre blessé dans une
violente attaque du consulat
américain par des hommes armés. Des roquettes ont également été tirées
sur le bâtiment, selon des sources officielles libyennes.
"Les États-Unis déplorent toute initiative délibérée de dénigrement
des convictions religieuses. Mais, que les choses soient claires : rien
ne peut justifier des actes d'une telle violence", a déploré la
secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, dans un communiqué. Un drapeau noir accroché à l'ambassade des États-Unis au Caire
Au Caire, en Égypte, près de 3 000 personnes dont de nombreux
salafistes, se sont rassemblés devant l’ambassade des États-Unis. Une
dizaine d'hommes ont escaladé le mur d'enceinte du bâtiment et l'un
d'eux a arraché le drapeau américain. Une fois déchiré, ce dernier a été
remplacé par un immense drapeau noir sur lequel était écrite la
profession de foi musulmane : "Il n'y a de Dieu que Dieu et Mahomet est
son Prophète".
La police est parvenue à faire sortir les manifestants de l’enceinte
de l’ambassade sans faire usage de la force. Le drapeau noir a ensuite
été accroché sur le mur d'enceinte, au pied duquel la police
anti-émeutes était déployée. Sur le mur, un graffiti s'en prenait aux
"Chiens de l'étranger", tandis qu'un autre mettait en garde contre les
attaques visant Mahomet : "Tout sauf le Prophète".
"Ce film doit être interdit immédiatement et des excuses doivent être
faites", a déclaré un jeune homme interrogé parmi les manifestants du
Caire. Nouvelles en français
Le “combat” de François Hollande tient dorénavant en un mot : économie. Lors de son allocution télévisée, dimanche 9 septembre, le président a présenté un plan d’austérité portant sur un montant total de 35 milliards d’euros entre 2012 et 2013.
Outre les 5 milliards d’euros d’économies déjà votés en juillet dernier,
l’effort devrait se répartir entre les ménages (10 milliards d’euros
d’impôts en plus), les entreprises (10 milliards de prélèvements en
plus) et l’État (10 milliards d’euros d’économies sur ses dépenses de
fonctionnement).
Sur ce dernier point, François Hollande est resté très vague,
résumant à l’antenne de TF1 son ambition à “ne pas dépenser un euro de
plus en 2013 qu’en 2012”. Seuls les ministère de l’Éducation, de
l’Intérieur et de la Justice devraient voire leur crédits... augmenter.
En résumé, les autres postes de l’État devraient donc être mis à la
diète.
Mais concrètement, que représentent 10 milliards d'euros ? FRANCE 24
vous propose, ci-dessous, une réponse en chiffres et en images :
Nouvelles en français
Toulon a pris les commandes du Top 14 de rugby samedi lors de la 4e
journée, suivi par Biarritz, Toulouse et la surprenante équipe de
Grenoble, tandis que le Stade Français et Agen ont montré de nouveaux
signes de faiblesse inquiétants après moins d'un mois de compétition.
Clermont clôt la 4e journée dimanche (21h00) avec la réception du Racing. Toulon sur le pont
Après trois succès introductifs hors de ses bases, Toulon n'a pas
manqué son premier rendez-vous à domicile dans son stade Mayol rafraîchi
(14.500 places). Cinq essais et une victoire bonifiée face à
Bordeaux-Bègles (42-12) permettent aux Varois de prendre la tête du
classement devant Biarritz, moins convaincant mais néanmoins vainqueur
de Montpellier (27-8). Une claire indication des ambitions du RCT quatre
mois à peine après la finale perdue (18-12) face au Stade Toulousain.
Faire chuter les Toulonnais et les Biarrots, les deux seules
formations affichant quatre victoires au compteur, constituera
l'attraction des prochaines semaines avant l'ouverture des coupes
d'Europe (11 octobre). Dès vendredi, Toulon est attendu à Montpellier.
Biarritz, qui n'avait plus livré pareille entame depuis 2004, évalue ses
ambitions retrouvées samedi à Castres.
Ces deux équipes sont suivies par le Stade Toulousain. Le tenant du
titre, battu samedi dernier à Biarritz, n'est plus en rodage: Agen est
reparti dans le Lot-et-Garonne avec un cinglant 62-13 au tableau
d'affichage et 8 essais dans les valises. Mais la feuille de route
toulousaine est contraignante: deux déplacements à Barcelone (contre
Perpignan) et à Bayonne précèdent le remake de la finale face au Toulon
le 29 septembre au Stadium. Epatant Grenoble
Champion de Pro D2 et promu en Top 14, Grenoble a jusqu'ici le
parcours presque parfait, avec une seule défaite à Castres pour trois
victoires, dont la dernière, éclatante (52-7), face au second promu
Mont-de-Marsan, toujours bredouille (0 pt) et unanimement désigné pour
la relégation.
Le club isérois peut légitimement ambitionner de créer une nouvelle
sensation samedi à Agen. Avec quatre défaites dont la correction reçue
samedi à Toulouse, le club lot-et-garonnais fait lui aussi figure de
victime toute désignée dans la lutte pour le maintien. La transition du
pouvoir entre le tandem d'entraîneur Lanta-Deylaud, et le nouvel
encadrement composé par Philippe Sella, Mathieu Blin et David
Darricarère n'a pour l'heure pas livré les résultats escomptés.
Le Stade Français se trouve lui aussi en délicate posture après
quatre journées. Après une victoire face à Montpellier, le club parisien
a récolté deux défaites à Bayonne et à Grenoble et a de très peu évité
un premier revers à domicile face à Castres (20-20). Le nouvel
encadrement formé par Christophe Laussucq et David Auradou, chapeauté
par Richard Pool Jones, sera sous pression dès samedi au stade
Chaban-Delmas de Bordeaux avant la réception de Perpignan et un
déplacement à Clermont.
Perpignan, justement, s'est réveillé en signant un premier succès
face à Bayonne. Mais un rendez-vous délicat les attend samedi à
Barcelone face au Stade Toulousain.
AFP - 53 familles de touristes français ont séjourné
dans le camping Curry Village du Parc Yosémite (Californie), où des cas
de contamination par l'hantavirus ont été détectés et deux de ces
Français ont fait l'objet de prélèvements, a indiqué dimanche le
ministère de la Santé.
Le ministère précise avoir reçu des autorités sanitaires américaines
la liste des 53 familles ayant séjourné dans certaines des maisons de
toiles (tents cabins) du Curry Village entre le 10 juin et le 21 août
2012.
Il contacte actuellement les 53 familles concernées "pour s'assurer
que les personnes sont en mesure de reconnaître, le cas échéant, les
premiers symptômes de la maladie et leur rappeler les mesures à suivre".
Deux des ressortissants français "présentent des symptômes qui ont
conduit à un prélèvement diagnostic dont les résultats sont en attente",
précise le communiqué du ministère de la santé.
Selon le Centre fédéral américain de contrôle et de prévention des
maladies (CDC), 10.000 personnes ont fréquenté depuis la mi-juin le
Curry village et sont donc susceptibles d'avoir été en contact avec le
virus. Six cas de syndrome pulmonaire à hantavirus ont été détectés et
d'autres cas potentiels sont surveillés. Deux des personnes infectées
sont mortes.
Selon le ministère de la Santé, le hantavirus n'est pas transmissible
par l'homme. La contamination se fait en respirant le virus présent
dans la poussière de bois ou la terre contaminées par des déjections de
rongeurs infectés. Le délai d'incubation de la maladie s'étend de une à
six semaines après l'exposition. Les symptômes sont ceux d'une grippe
musculaire. Les personnes présentant ces symptômes doivent consulter
rapidement leur médecin traitant en lui indiquant leur séjour au parc
national américain.
Un numéro vert (0 800 636 636) sera opérationnel dès 20H00 pour
toutes les personnes ayant visité le Curry Village et souhaitant "de
plus amples informations", indique encore le communiqué.
Interrogé par l'AFP, le Samu de Paris a précisé qu'une procédure
avait été mise en place pour faire face à d'éventuelles contaminations.
Le Dr Michel Nahon, praticien hospitalier au Samu a assuré dimanche
qu'il n'y avait aucune panique.
"On a deux types d'appel: les gens qui ont mal compris et sont allés
aux Etats-Unis, mais pas dans le parc ou pas dans le camping Curry
village, où la contamination s'est produite. Et ceux qui y sont allés et
ont des symptômes tels que courbatures, fièvres, et qui se trouvent
encore dans la période d'incubation possible" indique-t-il.
"Beaucoup téléphonent par excès, mais il vaut mieux dans le doute
appeler pour rien plutôt que ne pas appeler", pour "bien dépister des
cas possibles", ajoute-t-il.
Si on a séjourné dans le parc et qu'il n'y a pas de symptômes, "on ne
fait rien". S'il y a des symptômes après séjour au camping, "ça peut
être différentes choses, mais on considère la personne comme cas
possible", explique le Dr Nahon.
Après interrogatoire médical, pour confirmer notamment si on est
toujours dans la période d'incubation, "on les orientera vers l'hôpital"
pour deux choses: éventuellement, en fonction de ce que diront les
infectiologues, faire une analyse de sang pour isoler le virus, et
surtout "faire un traitement préventif des complications, afin de
limiter les risques vitaux".
"L'accès précoce aux soins modifie le pronostic", insiste le Dr
Nahon, qui ajoute que toutes les personnes contaminées ne développent
pas la maladie. Nouvelles en français
Bettina Wulff est en colère. La femme de l’ancien président allemand Christian Wulff ne veut plus que le moteur de recherche Google “suggère”
qu’elle puisse avoir un lien avec la prostitution et le monde des
escort-girls. Elle a même déposé une plainte en justice, le 7 septembre,
afin que le géant américain de l’Internet efface ces propositions qui
s’affichent lorsqu’on commence à taper son nom dans la boîte de
recherche.
Introduit en septembre 2010, la recherche instantanée
doit permettre de gagner du temps en affichant une liste de suggestions
au fur et à mesure que l’internaute écrit sa requête. Ainsi lorsqu’on
tape en France la lettre “f”, Google propose directement “Facebook” ou
“France”.
Mais dans le cas de Bettina Wulff, cette fonction théoriquement
pratique renvoie cette femme de 38 ans à une campagne de rumeurs et de
calomnies sur le Web qui remonte à 2006 et à sa rencontre avec Christian
Wulff. Tout au long de l’ascension politique de son mari, des opposants
au futur président allemand avaient tenté de le déstabiliser en
suggérant que sa femme avait un passé sulfureux, rappelle lundi 10
septembre le quotidien de gauche "Sueddeutsche Zeitung".
Bettina Wulff avait alors fait le choix d’ignorer ces rumeurs afin de
ne pas parasiter la carrière de celui qui allait occuper le poste de
président allemand de juin 2010 à février 2012. Mais ces colportages
sont restés dans la mémoire de l’Internet et surtout du moteur de
recherche Google, ce que la jeune femme ne supporte plus maintenant que
son mari a démissionné. nouvelles en francais